Gaëlle DELAHAIE                                 le mouvement enraciné  ©

 

 

Psychologue clinicienne     Gestalt-thérapeute     Formatrice

109 rue du Cluzel,

37000 TOURS

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RDV en présentiel et visio

RELAXATION

Plusieurs méthodes ont contribué aux pratiques de relaxation telles qu’elles existent aujourd’hui, les deux principales étant le training autogène de Schultz et la relaxation progressive de Jacobson.

 

Les techniques de relaxation ont pour objectif de relâcher le mental et de relâcher le corps, les deux étant intimement liés, la respiration ayant un rôle prépondérant. Elles sont un bon complément à une psychothérapie.

 

Il s’agit donc de développer la conscience de soi, dans ses états corporels, émotionnels et mentaux, et d'unifier toutes les dimensions de l'être. J'aborde la conscience du corps (notion de poids, structure musculaire, osseuse, mouvements, coordination, schéma corporelle, image corporelle), la respiration (étage, amplitude, rythme), l'énergie (tension, émotion), la visualisation (associer des images à des sensations et émotions).

 

 

Indications

  • Gérer le stress et les émotions (troubles anxieux, état de stress post-traumatique)
  • Développer la concentration (préparation aux examens ou entretien)
  • Apprendre à lâcher prise (faire des pauses, retrouver un sommeil de qualité)
  • Développer le schéma corporel (pathologies psychosomatiques)
  • Renforcer la confiance en soi (estime de soi)
  • Accompagner la maladie (gestion de la douleur)

 

Contre-indications

  • Personnes  réfractaires au lâcher-prise
  • Psychoses

"Respirer ne transforme pas la réalité. Mais respirer transforme l'expérience que l'on a de la réalité...notre corps est notre guide dans l'univers de la pleine conscience."

 

Christophe André, Méditer jour après jour,Ed. L'Iconoclaste, 2011

DANSE THÉRAPIE

La danse, mise en mouvement, mise en forme, parce qu’elle fait appel à nos sens, notre sensibilité, met en jeu tout notre être. Ce n’est pas seulement notre corps, qui s’exprime mais la totalité de ce qui nous constitue.
Les célébrations païennes invitaient la communauté à se rassembler, les pratiques africaines-caribéenne  ritualisaient des événements avec un but de guérison, d’unification autour d’un « malade », montrant que la danse est aussi l’histoire d’un groupe, d’une reliance entre les hommes, la nature, l’univers.


Les précurseurs de la danse moderne, Isadora Duncan, Martha Graham, ont au début du XXème siècle initié ce nouveau postulat comme un retour aux sources de l’essence même du mouvement dansé. S’en est suivie une aspiration à retrouver une danse de l’intériorité, de la sensibilité, unifiant notre psyché profonde, nos affects, notre corps avec une intentionnalité.


Le pas est franchi pour que la danse, art, expression de soi, devienne thérapeutique. Rudolph Von Laban, théoricien de la danse a eu une certaine influence dans cette orientation. Pour lui, le corps se meut, dans une direction dans l’espace,  à une certaine vitesse et emprunt d’une énergie, avec deux mouvements essentiels, ceux partant des extrémités pour aller vers le centre, dans un mouvement de repli sur soi et ceux en expansion partant du centre pour aller vers la périphérie. Il a également pensé la danse comme une poétique du mouvement du corps, et une expérience de groupe « chorale ». Les mouvements du corps suivent donc les mouvements de la psyché et les mouvements des hommes entre eux.


La danse devient thérapeutique, en permettant de faire vibrer l’émotion qui accompagne le mouvement.

Vivre alors des expériences dansées, mettre en mouvements différentes parties du corps, ressentir des

zones de blocages, offrir la possibilité d’expérimenter une autre voie, avec l’appui d’un groupe et la

dimension relationnelle, tels sont les leviers thérapeutiques de la danse pour danser sa vie.

La Danse , Henri Matisse, 1910

Gaëlle Delahaie

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